Contenu généré par les utilisateurs : +74% de taux de conversion !

Contenu généré par les utilisateurs : +74% de taux de conversion !

Avec l’aide des réseaux sociaux, les marques sont de plus en plus nombreuses à solliciter les consommateurs afin d’obtenir d’eux des contenus qu’ils produisent, pour ensuite les partager avec l’ensemble des personnes qui les suivent. Cette pratique marketing tient en trois lettres : UGC (pour User Generated Content ; contenu généré par les utilisateurs en français). Vous n’en n’avez jamais entendu parler ? On décrypte cela pour vous. 

Commençons par la théorie : l’UGC définit l’ensemble des contenus générés et publiés par les utilisateurs. Rien de très compliqué donc. D’autant que, dans la pratique, avoir recours à ce levier, pour une marque, ça vaut plutôt le coup ! La raison ? Depuis quelques années, une défiance, voire une hostilité, s’est développée envers la publicité traditionnelle : la faute à des formats intrusifs ou mal ciblés impliquant une dégradation de l’expérience de navigation, mais aussi une méfiance concernant la véracité des annonces publicitaires.

Bien moins coûteux qu’une campagne publicitaire classique, l’UGC favorise le référencement et l’acte d’achat, le taux de conversion pouvant augmenter jusqu’à 74%. 

Aujourd’hui, le réflexe de l’internaute 2.0 est de photographier ses activités, ses repas… Bref, tous les moments de sa vie, grâce à celui qui n’est jamais bien loin : son smartphone. Et qui dit smartphone, dit bien souvent génération Y. Cette dernière est d’ailleurs la première cible du contenu généré par les utilisateurs, et elle le lui rend bien, puisque selon une étude communiquée par Business2Community, elle fait 50% plus confiance à l’UGC qu’aux contenus produits par une entreprise.

Vous l’avez compris, bénéficier d’un contenu gratuit et de qualité est un plus non négligeable pour les marques. Mais se posent alors deux questions : comment faire créer du contenu aux internautes, et comment le récupérer ?

Concernant le contenu mis en avant, deux options sont envisageables : recueillir des avis et témoignages de vos clients pour les mettre en avant sur votre site, ou récolter des clichés pris pas ceux-ci, de façon à ensuite les publier sur vos réseaux sociaux. Ces deux types de contenu peuvent être obtenus sans aucune demande de votre part. En revanche, si personne ne publie de contenu vous concernant, l’impulsion doit venir de votre côté. Créez des campagnes spéciales et, si besoin, offrez des compensations (cadeaux, bons de réduction, etc.) en échange de commentaires ou de photos et vidéos.

La force de l’UGC ? Du contenu authentique qui parle, inspire et sécurise vos consommateurs/acheteurs/visiteurs potentiels. 

Au Luxembourg, nous avons accompagné Dudelange pour intégrer des contenus générés par les utilisateurs pour mettre en avant la Ville. Il s’agit de dudelangeois, de naissance ou de cœur, qui, au travers de leurs publications, humanisent la localité du sud, la racontent et en dévoilent les secrets.

Regroupées autour du hashtag #dudetownambassador, leurs photos et vidéos sont facilement repérables sur Instagram. Dudelange, en plus de ses propres photos, relaient ainsi celles de ses ambassadeurs. La raison de ce choix ? Mettre en avant son image positive, poursuivre le développement de sa notoriété, et attirer de nouveaux talents et visiteurs dans la Ville.

Lire l’article sur Marketers « LE « USER GENERATED CONTENT » POUR FAIRE RAYONNER DUDELANGE »

Pour faire le point sur cette tendance majeure, Marketers a rencontré Margaux Dubois et Thibault Früh, respectivement Content & Social Media Manager et Digital Marketing Strategist au sein de l’agence Wili. 

« Les responsables marketing doivent impérativement prendre en compte l’UGC et l’intégrer à leur stratégie, tout en évitant d’en restreindre la publication aux réseaux sociaux uniquement. Ce genre de contenu doit être mis en avant sur toutes les plateformes numériques, ce qui incluent les sites, les blogs, les newsletters, et même le traditionnel média offline. » Thibault Früh

Découvrir l’interview dans son intégralité ici